Organisée par la CORREF, une session réunissant une centaine de sœurs et de frères représentant 23 congrégations situées en milieu rural, a eu lieu à Chevilly-la-Rue du 1er au 3 mars 2013 .
Nous étions 9 sœurs de l’Immaculée : le thème ?
Des mondes qui bougent, une Eglise convoquée à l’audace, des communautés religieuses en service de fraternité
Trois interventions ont marqué la session :
Mr François BOURSIER historien, sociologue, formateur à l’université catholique de Lyon, homme de terrain, nous entretiendra des bouleversements du monde rural dans une France en crise, marquée par : les mutations technologiques, la mondialisation, la métropolisation, l’urbanisation généralisée du monde rural.
Monseigneur MOUSSET évêque de PAMIERS (Ariège) titre son intervention :
Une EGLISE convoquée a l’audace.
S’appuyant sur les visites pastorales dans son diocèse depuis trois ans, Mgr MOUSSET nous livre quelques convictions :
Proposer des lieux de rencontre autour de la Parole de Dieu.
Créer de petites communautés de Foi reliées entre elles et source de renouveau.
Redécouvrir le sens profond de l’Eucharistie, en faire une expérience personnelle et communautaire.
L’Eucharistie construit l’Eglise et nous donne de nous recevoir en frères et sœurs.
Sr Thérèse REVAULT, FSE, secrétaire générale de la CORREF, intervient sur le thème :
des COMMUNAUTES d’Evangile en espace rural aujourd’hui. Son intervention suscite une envie de vivre en femmes de la rencontre à la suite de Jésus-Christ, en communauté fraternelle, ouverte, habitée par la vie des gens, la vie ecclésiale et l’appartenance à une congrégation qui est une chance.
Quelques flashes de son intervention :
Prendre au sérieux le lieu où on habite, l’habiter communautairement…
La communauté : une auberge, une table ouverte, un espace de parole, une maison de prière, une communauté qui témoigne de la joie de croire, d’une espérance plus forte que tous les signes de mort.…
Nous avons été frappées par la vitalité des membres de la CORREF et des participants.
Vitalité qui nous invite à continuer à nous former, à croire au « vivre ensemble possible », à l’accueil, au pardon là où nous sommes, en Eglise et dans nos communautés.
Soyons des femmes de plus en plus présentes, attentives à ce qui vit et naît autour de nous, et qui osent transmettre tout leur bonheur d’être aimées de Dieu.
Une question nous habite parmi bien d’autres : Que peut-on créer de neuf lors d’une fermeture de communauté ?
Donne-nous Seigneur d’habiter la terre, de l’habiter avec ce que nous sommes,
Donne-nous Seigneur d’habiter la terre avec notre cœur ouvert à tous, à ceux qui ne sont pas comme nous, ceux qui ne nous ressemblent pas et qui nous font peur.
Donne-nous Seigneur d’habiter la terre avec nos limites mais aussi nos coups de cœur, avec nos pauvretés et aussi nos richesses.
Donne-nous Seigneur d’habiter la terre, d’accepter de changer nos modes de vies
Que cette terre reste habitable et respirable pour aujourd’hui et pour demain !